Hajj 1445: l’Arabie Saoudite poursuit en justice des entreprises fictives



Par LeSiteinfo avec MAP
 

Le sous-secrétaire du ministère du Hajj et de la Omra pour les affaires du Hajj en Arabie Saoudite, Ayed Al-Ghuwaynem, a annoncé qu’il a été décidé de poursuivre en justice les entreprises fictives du Hajj à l’échelle internationale.

 

Dans des déclarations à la presse, M. Al-Ghuwaynem a indiqué que les opérations frauduleuses menées par ces sociétés constituent un « crime à part entière », que ce soit au niveau national ou international, indiquant que des efforts internationaux sont déployés pour poursuivre ces entreprises fictives, notamment dans les pays où de telles campagnes fictives sont courantes.

Le responsable saoudien a affirmé que son pays coopère dans ce sens avec le Pakistan, l’Égypte, l’Irak et un certain nombre de pays où sévissent ces entreprises, dont plusieurs ont été démantelées. Concernant la poursuite de ces entreprises au niveau national, M. Al-Ghuwaynem a expliqué que le système national du Hajj est préparé à lutter contre de telles pratiques frauduleuses.

« Tous ceux qui souhaitent accomplir le Hajj doivent postuler par le biais des plateformes officielles (Nusuk) pour les pèlerins nationaux, des bureaux des affaires du Hajj dans les pays musulmans, ou encore de la plateforme (Nusuk Hajj) pour les pays non musulmans », a-t-il insisté. Les personnes qui se rendent clandestinement au Hajj s’exposent à de lourdes sanctions, notamment une amende qui peut aller jusqu’à 10.000 Riyal, l’expulsion du territoire saoudien et une interdiction d’entrée, a averti M. Al-Ghuwaynem.

Le responsable saoudien a également indiqué que les contrôles effectués au niveau des entreprises prestataires de service seront renforcés cette année, soulignant que les autorités adopteront une politique de tolérance zéro en ce qui concerne l’entrée irrégulière dans les Lieux Saints. Le secteur privé joue un rôle important dans le système du Hajj, a-t-il relevé, faisant état de 35 prestataires de services, 63 entreprises de transport et 300 prestataires de services de subsistance.